L'entraide touche de nombreux sujets et peut prendre diverses formes, qui ont toutes une chose en commun : réunir des personnes faisant face au même problème, à la même préoccupation ou vivant une situation similaire, et qui s’unissent pour s’entraider.

Dans un groupes d'entraide autogéré, tous les membres s'investissent dans la réussite du groupe. Les valeurs d'engagement, solidarité et autodétermination en sont au coeur !

Les groupes d’entraide touchent de nombreux sujets et peuvent prendre diverses formes, qui ont toutes une chose en commun :

Il s’agit de personnes faisant face au même problème, à la même préoccupation ou vivant une situation similaire, et qui s’unissent pour s’entraider.

Les personnes concernées ou leurs proches n’y trouvent pas seulement de l’aide et de la solidarité, mais s’engagent en prenant aussi une responsabilité personnelle. L’entraide autogérée peut leur apporter du soutien pour des problématiques sociales ou des maladies psychiques et physiques. De ce fait, l’entraide est appelée à devenir un pilier important et reconnu du système socio-sanitaire en Suisse.

Pourquoi l’entraide autogérée fonctionne-t-elle réellement ?

En échangeant avec d’autres personnes vivant une situation similaire on se sent compris. Ces échanges peuvent également porter sur des conseils pratiques et renforcer le sentiment d’appartenance.

Des personnes individuellement, qui sont déjà passées par-là et qui sont là pour soutenir d'autres personnes dans la même situation.

Dans le domaine de l’entraide, la notion de «soutien par les pairs» prend une importance croissante. Aux Etats-Unis, cette méthode est déjà reconnue comme faisant partie intégrante du mouvement pour l’entraide.

On parle de soutien par les pairs lorsque des personnes concernées se forment ensemble pour développer l’entraide autogérée, notamment en apprenant à animer des discussions, à faciliter le démarrage d’un groupe, à gérer les crises et à répondre aux demandes des membres.

En Allemagne, dans le Land de Rhénanie du Nord-Westphalie, on a repris et affiné le modèle déjà initié au Danemark sous le nom de „In-Gang-Setzer“ (initiateurs) : des personnes qui ont une bonne expérience des groupes d’entraide se mettent bénévolement à disposition d’autres groupes pour les soutenir.

En Suisse aussi, des projets de «peer-support» voient le jour. En 2007, la Fondation Suisse Pro Mente Sana a mis sur pied un programme novateur. La Fondation Careum a lancé en 2012 un programme de promotion d'autogestion des maladies chroniques reconnu au niveau international intitulé evivo. Des personnes vivant avec une maladie chronique suivent une formation, puis animent des cours et partagent leur expertise de gestion de la vie quotidienne avec d’autres malades chroniques.

Dirigés par des professionnel-le-s qui ne sont pas eux-mêmes concernés pas la situation, certains groupes nécessitent un accompagnement professionnel de par leur thème particulier.

Les groupes avec guidance professionnelle sont dirigés par des personnes professionnelles qui sont indépendantes ou liées à une institution (avec ou sans honoraires), p. ex. à des services spécialisés. Ces groupes ne sont pas considérés par Info-Entraide Suisse comme des groupes d’entraide autogérés car la personne professionnelle n’est pas concernée. Cependant, nous les référençons de la même manière que les groupes autogérés afin de pouvoir redirigé toute personne pour qui cela conviendrait mieux qu'un groupe autogéré.

L'entraide en ligne peut prendre diverses formes !

Entraide autogérée et internet vont désormais de pair. De plus en plus souvent, c’est là qu’on commence par chercher des informations, des solutions, des témoignages. Et, comme le dit Bernd Franzen de l’association allemande pour la maladie de Crohn: « On peut aller surfer sur Internet en pantoufles et en pyjama. »

La Toile offre de multiples possibilités de contacter d’autres personnes concernées et d’échanger ses expériences. Grâce aux réseaux sociaux, forums et plateformes d'échanges, on peut se soutenir mutuellement sur le plan humain et pratique. Se rencontrer, mettre en commun ses expériences, s’encourager les uns les autres: se servir d’internet de cette manière, c’est bel et bien de l’entraide autogérée ! D’ailleurs, assez souvent, les internautes, encouragés par une expérience positive sur en ligne, forment ou rejoignent aussi un groupe d’entraide «dans la vie réelle».

En Suisse, plusieurs organisations d’entraide proposent des forums où toute personne concernée ou intéressée peut échanger avec d’autres autour d'un thème commun. Lorsque nous en avons connaissance, nous les répertorions et vous renseignons volontiers.

Nous avons également développé une expertise dans la gestion de groupes vidéo ou mixtes, et vous accompagnons volontiers dans le développement de ceux-ci. Des outils sont disponibles dans le liens ci-contre.

Parfois il n'existe pas assez de personnes dans la même région pour créer un groupe alors nous avons constitué un réseau pour permettre quand même aux personnes de se rencontrer.

Comme les situations similaires sont peu nombreuses, les personnes directement ou indirectement concernées par une un thème ou une maladie rare n’ont généralement pas la possibilité de se joindre à un groupe d’entraide près de chez elles ou d’en créer un.

Nous souhaitons aider ces personnes à se contacter et à échanger avec d’autres. Pour cela, vous trouverez dans notre moteur de recherche des noms de thèmes ou maladies rares avec la mention «mise en contact». C’est là que vous trouverez les coordonnées de la personne de contact ou du centre régional par lequel passer.

Si votre recherche dans la banque de données ne donne rien, adressez-vous à notre centre ou à la Fondation qui vous informera sur les autres possibilités de soutien.